J'avoue, j'aime bien picoler. Plutôt du vin ou de la bière. Mais compte tenu des restrictions un peu partout : interdiction de boire sur son lieu de travail, "trois verres, bonjour les dégâts !" - bon Dieu, mais qu'est-ce que c'est que trois verres ? Je suis obligé de faire gaffe, je me rationne.
J'aime bien le sexe aussi. Mais le niveau d'exigence des gonzesses est tel que j'aime mieux y réfléchir à deux fois avant d'inviter une fille à boire un verre : je ne peux pas m'empêcher de penser aux conséquences d'un simple rapport sexuel, à tous les gages qu'il faut donner avant et après coup... Sauf quand je suis beurré, là je n'y pense pas, mais ça ne m'arrive pas très souvent, comme j'ai dit.
Quand ils ont décidé d'interdire de fumer dans les bars, j'avais arrêté depuis six ou sept mois, bizarrement ça m'a redonné envie. J'en grille une de temps en temps, mais c'est pas très pratique de fumer plus quand vous ne pouvez même pas allumer un clope au restau, ni en boîte pour frimer...
Donc je bois peu, je baise peu et je fume peu. Ce régime d'ascèse forcée fait que je bosse plus, je bouquine plus et je médite plus. Pour un type comme moi, cette morale stricte, c'est pas si mauvais en fin de compte.
Quant à ceux qui n'aiment pas trop picoler, qui n'aiment pas trop baiser et qui détestent fumer, ils ne doivent se rendre compte de rien ; pour eux c'est juste le meilleur des mondes possibles.
Pffiouh... m'a donné soif, cette note !
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